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PROGRAMME 2025 / 2026
Entrée : 4 € (gratuite pour les adhérents, étudiants, lycéens, RSA, chômeurs)
Adhésion individuelle : 20 € – couple : 30 €
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Jeudi 9 octobre 2025 à 18h30 [ORANGE-salle polyvalente du Lycée de l’Arc]
Arnaud Esquerre (sociologue, CNRS et EHESS)
Pluralisme, vérité et démocratie.
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Jeudi 20 novembre 2025 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc ]
Alain Policar (politologue, émérite CEVIPOF-Sciences Po)
L’anti-wokisme : une menace pour la démocratie ?
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Jeudi 15 janvier 2026 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc]
Alain Fauqueur (économiste, ancien expert à l’ONU à l’Union européenne)
La guerre des monnaies.
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Jeudi 12 février 2026 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc]
Matthieu Renault (philosophe, Université de Toulouse–Jean Jaurès)
Frantz Fanon et la nécessité d’une révolution terrestre.
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Jeudi 12 mars 2026 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc]
Jean-François Kervégan (philosophe, Univ. de Paris 1-Panthéon-Sorbonne)
La liberté d’expression, un droit à géométrie variable.
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Jeudi 2 avril 2026 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc]
Fabienne Brugère (philosophe, Université Paris 8)
Vivre ou survivre ?
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Jeudi 9 octobre 2025 – Pluralisme, vérité et démocratie.
Comment le pluralisme peut-il être mis en œuvre en démocratie ? Nous nous interrogerons sur les pratiques du pluralisme et nous nous appuierons plus particulièrement pour cela sur la manière dont les médias doivent respecter des règles garantissant le pluralisme, ainsi que sur les accusations dénonçant et les jugements constatant un manquement à ces règles. Mettre en œuvre le pluralisme, c’est faire coexister jusqu’à certaines limites des énoncés qui peuvent être contradictoires à l’intérieur d’un cadre commun. Quelles limites peuvent être fixées, comment s’imposent-elles à chacune et à chacun, et qu’est-ce qui les fait évoluer ? Et quel est le rapport de ces limites à la vérité et au mensonge en démocratie ?
Jeudi 20 novembre 2025 – L’antiwokisme : une menace pour la démocratie ?
Comment est-on parvenu à persuader de la nécessité de lutter, parfois au nom de la défense de la rationalité, contre le « wokisme », épouvantail dont l’usage s’est imposé alors même que les manifestations de wokeness, c’est-à-dire d’éveil à l’injustice, d’attention aux inégalités, sont des indices d’un fonctionnement souhaitable de la démocratie ? Ce paradoxe pourrait bien renvoyer à la volonté réactionnaire d’accroître la confusion des idées et de brouiller les catégories discursives. Comment « wokisme », terme exclusivement polémique renvoyant à un prétendu péril nouveau, a-t-il pu en venir à désigner une chimère pour tenter de camoufler une stratégie de stigmatisation des idéaux démocratiques ?
Jeudi 15 janvier 2026 – La guerre des monnaies.
Sujet inconfortable, la Monnaie traverse la vie sociale et pénètre dans notre intimité. Au plan de la finance internationale elle devient politique dans des sphères qui nous échappent. Pour éclairer ce sujet nous recourrons aux notions de troc, de don et contre-don, de besoin d’or, de dette privée et de dette publique, de dévaluation, de spéculation, d’inflation, de création et de destruction de Monnaie. Historiquement l’Europe a été soutenue par un système bancaire et financier puissant, fondé sur la violence sociale et internationale autant que sur la confiance. Au 20ème s. ce système a muté, passant notamment de l’or au dollar et aboutissant à une guerre des systèmes de paiement et à une guerre des Monnaies, le cryptage n’en étant que l’un des aspects.
Jeudi 12 février 2026 – Frantz Fanon (1925-1961) et la nécessité d’une révolution terrestre.
Cette conférence s’offrira comme une introduction à l’œuvre de Frantz Fanon, psychiatre martiniquais et algérien, acteur majeur de la lutte de libération nationale algérienne et théoricien du racisme et des décolonisations. Plus particulièrement nous nous efforcerons de rendre compte de sa trajectoire et de son œuvre, en repartant d’une réinterprétation littérale du titre même de son dernier ouvrage, Les Damnés de la terre (1961). En effet, selon Fanon un processus d’émancipation ne pourrait redéfinir radicalement les rapports des humains entre eux à l’échelle mondiale qu’en reconfigurant de fond en comble les rapports qu’ils entretiennent aux terres qu’ils habitent, à la terre qui assure leur subsistance, et à la Terre elle-même.
Jeudi 12 mars 2026 – La liberté d’expression : un droit à géométrie variable.
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame (art. 11) que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ». Dirigée contre le pouvoir de censure exercé par un gouvernement tyrannique à l’encontre d’opinions ou d’idées contraires à ses intérêts et aux croyances sur lesquelles reposait son pouvoir sur les esprits, cette liberté est aujourd’hui invoquée à l’appui de « vérités alternatives » dont la diffusion serait entravée par de prétendues « vérités officielles », fussent-elles même étayées par des preuves scientifiques incontestables. D’outil de libération de la pensée, la liberté d’expression est devenue, pour certains, un moyen de proposer, ou d’imposer, un « récit » capable de transformer notre perception du réel et d’affecter notre capacité d’agir sur lui. Comment cela s’est-il produit, et quelles conséquences cela peut-il avoir ?
Jeudi 2 avril 2026 – Vivre ou survivre ?
Qu’est-ce que mener sa vie pour un être humain ? Est-ce seulement survivre face à la peur de mourir, face aux violences qui s’exercent sur une vie humaine ou non-humaine, ou est-ce donner un sens à sa vie, ce qui suppose une réflexivité face à sa propre vie, une capacité à l’examiner. Faut-il alors vivre sa vie ou la penser, la raconter ?