AGORA 16 rue Reine Wilhelmine 84100 Orang
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PROGRAMME 2024 / 2025
Entrée : 4 € (gratuite pour les adhérents, étudiants, lycéens, RSA, chômeurs)
Adhésion : 25 € – couple : 40 €
Jeudi 7 novembre 2024 à 18h30 [ORANGE – salle polyvalente du Lycée de l’Arc]
Alain Policar (politologue, chercheur associé au CEVIPOF Sciences Po)
La laïcité : de la coexistence des libertés à l’unification des conduites.
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Jeudi 21 novembre 2024 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc ]
Gloria Origgi (philosophe, Directrice de recherche au CNRS)
Pourquoi avons-nous besoin de la vérité
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Jeudi 5 decembre 2024 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc ]
Alexandra Bidet ‘(sociologue, chargée de recherche au CNRS)
Peut-on sauver le vivant en ignorant nos productions?
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Jeudi 16 janvier 2025 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc]
Jacob Rogozinski (philosophe, professeur émérite à l’Université de Strasbourg)
Pourquoi avons-nous si peur des migrants ?
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Jeudi 6 février2025 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc ]
Mathias Girel (philosophe, maître de conférence à l’ENS-Paris-Sciences et Lettres)
Débattre des ,sciences: y a-t-il des doutes pathologiques ?
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Jeudi 6 mars 2025 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc]
Bernard Lahire (sociologue, Directeur de recherche au CNRS)
Quelles sont les spécificités des sociétés humaines au sein du vivant ?
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Jeudi 20 mars 2025 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc]
Sophie Guérard de Latour (philosophe, professeure à l’ENS de Lyon)
Le multiculturalisme nuit-il à la république ?
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Jeudi 24 avril 2025 à 18h30 [salle polyvalente du Lycée de l’Arc]
Thierry Ripoll (professeur de psychologie cognitive à l’Université d’.Aix-Marseille)
L’être humain serait-il naturellement porté à croire ?
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Jeudi 7 novembre 2024 – La laïcité : de la coexistence des libertés à l’unification des conduites.
La loi du 9 décembre 1905 institue une laïcité libérale, une laïcité de paix civile dont l’objectif premier est d’organiser la coexistence des libertés. De principe juridique de séparation du politique et du religieux, elle s’est transformée, dans les années 1990 et, plus encore, après 2015, en valeur identitaire. Aussi la séparation qu’elle instaure désormais est-elle entre « Eux » et « Nous », jetant ainsi les bases d’une profonde division entre les citoyens. On se demandera quels sont les moments marquants d’une évolution qui a fait de la laïcité une religion civile servant à l’unification des conduites. Nous dirons ce qu’exige une laïcité bien comprise, notamment en procédant à une étude comparative.
Jeudi 21 novembre 2024 – Pourquoi avons-nous besoin de la vérité ?
La vérité semble être une notion désuète qui n’oriente pas particulièrement nos vies, ni les recherches scientifiques et philosophiques. Pourtant, à l’ère de la post-vérité elle redevient actuelle et nous nous rendons compte de notre besoin de vérité lorsque nous sommes en train de la perdre. De quoi avons-nous besoin lorsque nous demandons la vérité ? Qu’est-ce que la vérité aujourd’hui dans un monde complexe où les narrations semblent l’emporter sur les discours vrais ?
Jeudi 5 décembre 2024 – Peut-on sauver les vivants en ignorant nos productions ?
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, nous disent de nombreux auteurs qui ont la faveur des médias depuis quelques années. Or ces appels à renouer avec la nature, rebaptisée « vivant » pour mieux marquer ce qui nous unit à elle, puisent dans un fonds ancien, qui porte à stigmatiser et à placer hors champ nos activités de production, lesquelles pèsent pourtant lourdement sur le vivant. Il nous semble au contraire qu’outre l’amour du vivant et la prise en compte des effets de nos modes de vie sur la biosphère, réussir la redirection écologique appelle à retravailler la question de nos formes d’accomplissement.
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Jeudi 16 janvier 2025 Pourquoi avons-nous si peur des migrants ?
Pour répondre à cette question on s’interrogera notamment sur le décalage entre la réalité des migrations et l’image angoissante (« submersion migratoire », « grand remplacement »…) qu’en donnent( certains médias et certains politiques. On examinera l’image de la « frontière-passoire » en la mettant en rapport avec ce que la psychanalyse définit comme les « pathologies de l’enveloppe ». Enfin on s’appuiera sur la théorie de la « désincorporation démocratique » proposée par Claude Lefort pour comprendre l’actuelle crise de la souveraineté nationale et l’angoisse qu’elle suscite.
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Jeudi 5 février 2025 – Débattre des sciences : y a-t-il des doutes pathologiques ?
En un sens, la science met sans cesse à l’épreuve ses énoncés, et certains ont pu dire qu’une certaine forme de « scepticisme organisé » faisait partie de sa méthode même. En un autre sens, on peut observer des mises en cause intéressées d’énoncés scientifiques bien fondés, que le doute porte sur les conclusions, les scientifiques ou encore sur l’usage politique d’énoncés scientifiques. C’est par exemple ce que l’on désigne sous l’expression de « marchands de doute ». Il s’agira dans cet exposé de revenir sur cette notion de doute, en tentant de préciser à partir de quand et sous quelles conditions un doute peut être considéré comme pathologique.
Jeudi 6 mars 2025 – Quelles sont les spécificités des sociétés humaines au sein du vivant ?
Pourquoi les sociétés humaines, à la différence des sociétés animales non humaines, ont-elles une histoire et une capacité d’accumulation culturelle ? Pourquoi la division du travail, les faits de domination, notamment masculine, ou les phénomènes magico-religieux sont-ils présents dans toutes les sociétés humaines connues ? Pourquoi l’ethnocentrisme est-il universel et provoque-t-il régulièrement des conflits entre groupes qui s’excluent mutuellement ? Telles sont quelques-unes des questions cruciales auxquelles on tentera de répondre en s’appuyant sur une synthèse des connaissances issues des sciences sociales et des sciences de la vie.
Jeudi 20 mars 2025 – Le multiculturalisme nuit-il à la république ?
En France, le multiculturalisme est souvent associé au communautarisme et jugé, à ce titre, incompatible avec le modèle d’intégration républicaine. Or un tel préjugé méconnaît l’exigence de justice qui fonde le projet politique du multiculturalisme. La conférence s’attachera à mettre en lumière une telle exigence : en expliquant pour quelles raisons la citoyenneté multiculturelle doit être considérée comme un approfondissement de l’universalisme civique, elle invitera à reconsidérer le modèle républicain en des termes moins conservateurs. »
Jeudi 24 avril 2025 – L’être humain serait-il naturellement porté à croire ?
Y a-t-il un propre des humains ? A ce sujet on a souvent pris pour des ruptures qualitatives de simples différences de degré, y compris en ce qui concerne la conscience ou le langage. En revanche ce qui nous distingue clairement des primates les plus proches pourrait bien être notre propension à développer des croyances infondées. Nous le confirmerons en montrant que nos croyances sont le produit naturel de l’activité de notre cerveau quand notre système cognitif n’est pas soumis à l’exigence de rigueur philosophique et scientifique. En réalité nos croyances, malgré leur grande disparité, sont le fruit des mêmes processus neurocognitifs, parfois pour le meilleur, et parfois pour le pire.